« Lorsque nous mettons des mots sur les maux,
les dits maux deviennent des mots dits et cessent d’être maudits
 »
– Guy CORNEAU

Alors oui je sais, nombreux(ses) d’entre vous vont me dire qu’ils/elles connaissent cette citation et que ce n’est pas si facile ! ????

Mais je voudrais simplement vous partager ma propre expérience car je sais qu’elle pourra aider des personnes qui se trouvent peut-être dans une situation similaire.

En 2018, je me suis retrouvée clouée au lit avec une hernie discale, faisant suite à plusieurs lumbagos qui se sont avérés plus tard être des alertes à un autre problème… Jusque là pas de souci, d’après le scanner, la hernie était bénigne, 3 semaines après je devais être sur pieds (d’autant plus que c’était ma 2nde hernie, je savais donc ce que j’avais à faire !).

Mais finalement, 4 mois après j’étais toujours dans le même état, les traitements en moins puisqu’ils me rendaient malade et les douleurs encore plus importantes, invalidantes, épuisantes, … ????????
Une IRM s’est alors imposée et celle-ci a révélé une entorse coccygienne vieille d’il y a plus de 30 ans ???? le médecin m’a alors fait cette remarque que j’ai mal pris au départ « il serait bon de se poser la question de savoir pourquoi cette entorse se réveille aujourd’hui ? le stress vous y avez pensé ?! », et me voilà partie dans mes jugements à me dire qu’on met tout sur le compte du stress quand on ne sait pas d’où ça vient réellement … mais finalement cette petite phrase a fait son chemin dans ma tête. Et « comme par hasard » (ceux qui me connaissent savent que je n’y crois pas, pour moi il n’y a que des synchronicités, des signes de l’Univers … tiens ça pourrait faire l’objet d’un prochain article ????), je suis tombée sur « le grand dictionnaire des malaises et des maladies » de Jacques MARTEL, et quelle révélation ????

D’après lui, une hernie discale reflète « un profond conflit affectant tous les aspects de mon être, … un conflit avec la pression … au niveau de mes responsabilités familiales, financières, professionnelles, … J’ai tendance à vivre pour les autres. Je ne me permets aucune erreur… Au lieu de me traiter avec douceur, je vis ma vie comme un automate … sans émotion. Elles sont coincées dans mon corps et m’amènent à être très rigide… ». En lisant ça, j’avais l’impression qu’il me décrivait.

Quant au coccyx, « il est le siège de la survie,  il représente les fondements, l’accomplissement adéquat de mes besoins de base (sexualité, nourriture, protection, logement, amour, etc.) ce qui me permet d’être stable … Mon corps me demande de m’arrêter lorsque j’ai mal au coccyx. C’est mon insécurité qui se manifeste par rapport à mes besoins de base … ». Ici, je n’étais pas d’accord avec cette notion d’insécurité mais c’est quelques semaines plus tard, au hasard d’une rencontre que j’ai compris ce qui se cachait derrière. Et effectivement, je vivais avec cette peur de manquer au plus profond de moi, manquer d’argent, manquer d’amour, manquer de relations amicales… ce qui m’amenait à être constamment insatisfaite sans même que je m’en rende compte.

Alors effectivement, physiquement, mécaniquement, il n’y avait rien de grave, la hernie ne nécessitait pas d’être opérée et les séances de kiné et d’ostéo n’agissaient pas, ne fonctionnaient pas car tout était coincé certes, mais coincé d’un point de vue psycho-émotionnel, j’étais en plein BURN OUT !
Waouhhh difficile à avaler pour une carriériste qui était en pleine évolution, qui avait repris ses études quelques années auparavant pour acquérir un Master en Management RH et qui briguait un poste de direction ! Moi qui pensait avoir une telle confiance en moi ! Moi qui avait l’impression que je menais de front ma vie personnelle et ma vie professionnelle à la perfection ! Et ben, bim badaboum je me suis retrouvée les « 4 fers en l’air » (parterre) en pleine crise existentielle : mais qui suis-je ? Pourquoi ça m’arrive à moi maintenant alors que tout fonctionnait nickel ? D’où est-ce que je viens (en relation avec les fondements en lien avec le coccyx)…
A la fois je ne pouvais pas tomber plus bas, je ne pouvais que me relever ???? je le prends à la rigolade aujourd’hui mais ça m’a valu des mois de cheminement personnel pour me rendre compte que ce burn out était en fait un « magnifique cadeau mal emballé » que m’a offert l’Univers pour comprendre que je n’étais pas sur le bon chemin, que je n’étais pas sur mon chemin !

Dans la préface du dictionnaire, Lucie BERNIER – Psychothérapeute et coordonnatrice des travaux de la production du livre – dit à ce sujet : « tomber, c’est humain ; mais se relever, c’est divin ».

Et à partir de là, j’ai fait des rencontres toutes aussi merveilleuses les unes que les autres, pour ne pas dire magiques ???? Toutes m’ont permises de me redresser petit à petit, de me reconnecter à moi, à mon enfant intérieur, à mon âme… Je parle aussi bien de belles personnes, de belles lectures, de belles pratiques … qui me permettent ce cheminement, qui me permettent aujourd’hui d’être à l’écoute de mon corps, d’accepter les maux et de les comprendre afin qu’ils ne soient plus « maudits ».

Alors écoutez-vous, écoutez votre corps, il vous montre par des maux vos états intérieurs, il vous dit des choses que vous pourriez avoir tendance à refouler, que vous préférez peut-être ne pas entendre ou ne pas voir ???? ???? … mais toutes ces émotions que vous ne verbalisez pas, peuvent se cristalliser sur différentes parties de votre corps et/ou se manifester à travers des malaises ou maladies.

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