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Comme je vous le disais dans les précédents articles, l’âme décide de s’incarner dans un corps physique pour faire l’expérience de la matière. En effet, en tant qu’être spirituel résidant dans des dimensions subtiles, l’âme a besoin de s’incarner dans un corps physique pour faire l’expérience de la vie terrestre.
Préparation de l’incarnation
Pour ce faire, l’âme traverse différents plans d’existence, passant d’un état d’unité ou de lumière pure à des dimensions plus denses, où elle se prépare à s’incarner dans la matière. Cette étape est parfois associée à une transition progressive, un ajustement vibratoire pour entrer dans la réalité physique.
Mais avant la descente de l’âme vers le corps physique, cette dernière prépare son incarnation. En effet, l’âme choisit consciemment les circonstances de son incarnation : sa famille, son environnement, les défis qu’elle rencontrera, et même certaines relations importantes. Ce choix est guidé par des intentions d’apprentissage ou de guérison karmique, et l’âme est même accompagnée dans cette étape par des guides spirituels qui l’aident à tracer le chemin de son incarnation.
Ensuite vient l’union avec le corps. Lorsque le corps physique est conçu, l’âme commence à s’unir avec lui. Certains enseignements disent que l’âme s’attache progressivement à l’embryon, d’abord en restant à proximité, puis en intégrant pleinement le corps à un stade plus avancé de la grossesse, souvent associé au moment où l’enfant commence à bouger, ou parfois à la naissance elle-même.
Pendant ce processus, l’âme imprime déjà son énergie et ses caractéristiques uniques sur le corps et l’esprit en développement. La date, l’heure et le lieu de naissance sont des points clés permettant à l’âme de s’aligner avec les énergies cosmiques (astrologie, Human Design, etc …), configurant ainsi son « design » unique pour la vie à venir.
La naissance
Lors de la naissance, il est dit que l’âme perd la pleine conscience de son origine divine ou spirituelle, pour plonger dans l’expérience humaine, limitée par le temps et l’espace. Cet « oubli » est vu comme nécessaire pour que l’âme puisse s’investir pleinement dans son existence terrestre et faire l’expérience du libre arbitre, de la découverte, et de la transformation. On parle souvent du « voile de l’oubli ».
Par expérience, je me rends compte que cet oubli peut chez de nombreux enfants, se faire qu’aux alentours de 7 ans, un âge charnière appelé « l’âge de raison ». Effectivement, à cet âge, l’enfant entre dans une phase de développement où l’ego et la pensée rationnelle prennent plus de place. Le mental devient plus dominant, laissant peu de place à l’âme pour s’exprimer.
A cet âge-là, l’enfant est aussi de plus en plus influencé par son environnement, les attentes des parents, de l’école et de la société. Aussi, pour s’adapter à ces normes sociales, il peut commencer à réprimer naturellement sa petite voix intérieure pour « rentrer dans le moule » et être accepté par son entourage.
L’enfant passe aussi d’un monde où l’imaginaire, les perceptions subtiles et les sensations spirituelles sont très présents, à un monde de règles, de responsabilités et de rationalité. Cette immersion dans la vie physique diminue sa sensibilité à l’âme, qui est plus subtile et difficile à percevoir dans un cadre centré sur la matière.
Il commence aussi à comprendre le monde à travers la logique, la causalité, et les faits concrets. Ce développement mental entraîne une focalisation sur ce qui est mesurable et visible, reléguant au second plan les expériences intuitives et spirituelles. Cette rationalisation croissante diminue sa capacité à percevoir et à se connecter à son âme.
Certaines croyances expliquent enfin que l’âme choisit elle-même cette séparation temporaire pour que l’enfant puisse pleinement s’incarner et faire l’expérience de la vie humaine, avec ses dualités, ses leçons et ses défis. Cette séparation permettrait à l’enfant de découvrir la vie par lui-même, et éventuellement, de retrouver cette connexion avec l’âme plus tard, une fois qu’il a acquis une certaine maturité émotionnelle et spirituelle.
En résumé
L’incarnation de l’âme est donc un processus mystique et sacré permettant à l’âme d’entrer dans la matière en prenant forme dans un corps physique. Le choix de son incarnation semble être motivé par une quête d’apprentissage, d’équilibre et de réalisation de soi, où chaque vie est une opportunité d’expérimenter des aspects différents de l’existence.
Au cours de sa vie, l’âme va chercher à se souvenir de son origine et à reconnecter avec sa nature spirituelle. Ce processus d’éveil peut se produire à différents moments, selon les expériences de vie, les pratiques spirituelles ou les moments de crise qui poussent l’individu à se tourner vers son intériorité.
